dimanche 13 décembre 2009

Comme quelque chose de pourri qui flotte dans l'air...

Entre deux chroniques de films, il m'arrive de m'intéresser à l'actualité ; et même d'essayer à mon humble niveau d'influer sur le cours de choses, de lutter contre le capitalisme qui broie les femmes et les hommes, le capitalisme qui traite les travailleurs comme des marchandises jetables tandis que quelques profiteurs s'enrichissent sur notre travail et notre misère...

Et tandis que la crise qu'ils ont provoquée par la recherche effrénée de leurs profits offre chaque jour son cortège de chômeurs et de suicidés au travail, le gouvernement français joue la plus vieille carte qui puisse exister pour diviser nous diviser : le racisme !
Les vannes sont ouvertes : les minarets, la burqa, le "tribalisme" et le "communautarisme" fantasmés par Sarkozy, des ministres affirmant que si les Allemands avait fait un débat sur leur identité dans les années 30, il n'y aurait pas eu le nazisme, les propos de comptoir valorisés par Besson, et tous ces vieux racis qui peuvent déverser leur racisme pathologique sous les ors de la République...
On se dit quand même que le fond de l'air est nauséabond, qu'il y a comme quelque chose de pourris au "pays des droits de l'Homme", comme un air de déjà vu qu'on veut plus voir.

Alors en ces temps moroses, la moindre éclaircie est bonne à prendre, surtout quand elle appelle à la résistance et au combat, et je dois avouer que la sortie de Cantona sur l' "identité nationale", c'est toujours ça de pris...

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