dimanche 19 juin 2011

La suite ?

Finalement je ne reprendrai, et clôturerai, mon thème des comédies afro-américaines qu'à la rentrée de septembre. Jusqu'aux vacances, je vous proposerai un détour par la seule réalisation d'Eddie Murphy : Harlem Nights (que je n'ai pas évoqué dans la partie "Comédies des 80s", car malgré son casting réunissant les comiques Richard Pryor et Eddie Murphy, il se rapproche plus du film de mafia que des films humoristiques).

Ensuite, dans la lignée de mon dossier sur Melvin Van Peebles et Sweet Sweetback..., j'évoquerai les prémices de la blaxploitation : des films des années 60 qui, encore rares, mettaient au centre de leur intrigue des héros noirs, et plus largement la communauté afro-américaine. Ces productions souvent indépendantes et à contre-courant du formatage hollywoodien contribuèrent à faire débuter toute une série d'acteurs, ou à concrétiser les carrières de comédies cantonnés jusqu'alors au théâtre, et marquent aussi les premiers pas de réalisateurs débutants et prometteurs qui livreront parmi les meilleurs films de la période "soul", tels Gordon Parks et Ossie Davis.

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