lundi 10 décembre 2012

Velvet Smooth

Nouvelle héroïne dans la galaxie blaxploitation : Velvet Smooth. Mais elle a du mal à rivaliser avec Coffy ou Cleoptra Jones...

VELVET SMOOTH - Michael Fink (1976)
Une bande de malfrats masqués sillonent le quartier en agressant sauvagement les commerçants. De fait, ils empiètent sur les affaires de King Lathrop (Owen Wat-son), le caïd du coin.
Celui-ci est sur le pied de guerre pour savoir d'où viennent ces nouveaux venusn et il fait appel à son amie Velvet Smooth (Johnnie Hill). Velvet est une détective privée, associée à ses copines Frankie et Ria (Elsie Roman & René Van Clief) ; elles commencent par surveiller les associés de King Lathrop. Mais lorsque la bande fait un mort le Lieutenant Ramos entre dans la partie...

Après Black Force, Velvet Smooth est la nouvelle et ultime réalisation de Michael Fink. Il stoppe là sa carrière de réalisatuer et devient rapidement un spécialiste des effets visuels et collabore à de grosses productions comme Batman, le défi, Mars Attacks !, Avatar ou A la croisée des mondes. Difficile à croire tant ses deux réalisations blax sont d'énormes nanards !

En guise d'acteurs, Fink engage les combattants bardés de ceintures noires de son précédent film : Owen Wat-son, Frank Ruiz, Elsie Roman, Hector Quinones, Sydney Filson, Moses Lyllia, Sam Schwartz, Wilfredo Roldan... Précisément ceux-ci ne savent absolument pas jouer, et semblent se concentrer intensément sur la chorégraphie des combats qui paraissent lents et sont mal filmés et montés.

On retrouve une ambiance à la Dolemite (dont est rescapée l'actrice René Van Clief), sans toutefois le second degré évident du karaté décalé de Rudy Ray Moore.
Car, l'ambition démesurée de Micheal Fink est de créer une nouvelle icône féminine afro-américaine en la personne de Johnnie Hill. Moins jolie et charismatique que Pam Grier, Tamara Dobson ou Lola Falana, Johnnie Hill ne tournera pas d'autres films.

Malgré tout, ce Velvet Smooth conserve un charme certain avec son amateurisme apparent, ses micros qui se baladent dans le champ, ses incohérences et ses chorégraphies visiblement trop compliquées pour les acteurs. Un blaxploitation à recommander aux fans de série Z !

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