samedi 18 mai 2013

The Running Man

L'année précédent son retour plein d'auto-dérision dans I'm Gonna Git You Sucka, Jim Brown campe un -gentil- méchant dans Running Man...

THE RUNNING MAN - Paul Michael Glaser (1987)

2019, les Etats-Unis sont devenus un pays totalitaire où sévit la famine et les jeux télévisés utilisés pour divertir les masses. Ben Richards (Arnold Schwarzenegger) officie comme policier. Mais un soir il refuse d'obéir à l'ordre de tirer sur la foule ; il est arrêté et incarcéré dans une prison high tech dont il parvient à s'enfuir, avec ses amis Laughlin et Weiss (Yaphet Kotto & Marvin J. McIntyre)
Les autorités remettent la main sur Richards qui se voient obligé de participer à talk show trash où s'affrontent à mort des détenus...
Jim Brown est quatrième au générique, mais il n'apparaît que très peu. C'est pourtant en préparant ma filmographie de Brown que j'ai décourvert ce film, à coté duquel j'étais totalement passé dans mon adolescence. Etonnant, car il allie tous les codes qui faisait les bons blockbusters de l'époque : héros musclé incarné par Schwarzenegger, action et haute-technologie (pour l'époque, s'entend), monde post-appocalyptique et totalitaire... le tout adapté d'un roman d'anticipation de Stephen King, qu'il publie en 1982 sous le pseudonyme de Richard Bachman.

En outre le réalisateur est le Starsky de notre enfance : Paul Michael Glaser ! Il se voit confier un confortable budget de 27 millions de dollars. Les résultats au box office sont convaincants avec des recettes s'élevant à 38 million. Difficile à croire aujourd'hui, tant les effets spéciaux sont datés ! En plus, c'est vraiment le faux-film rebelle par excellence, où le héros combat "par hasard" un régime totalitaire caricatural à souhait.

En tout cas, on oubliera vite ce film pour ce qui dans la filmographie de Jim Brown. Il faut signaler aussi un petit pour un autre très grand acteur, largement sous-utilisé ci : Yaphet Kotto, un des premiers policiers gradés afro-américains (aux cotés d'Anthony Quinn dans Across 110th Street) ou le méchant opposé à James Bond dans Live and Let Die.
Pour son bestiaire de méchant, le directeur de casting va piocher dans les catcheurs reconvertis en acteurs comme Erland van Lidth (que l'on peut apercevoir aussi dans Stir Crazy de Sidney Poitier).

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