samedi 25 janvier 2014

Bad Boys II

Presqu'une décennie après Bad Boys, Michael Bay récidive...

BAD BOYS II - Michael Bay (2003)

Huit ans ont passés, mais Mike Lowery et Marcus Burnett (Will Smith & Martin Lawrence) font toujours équipe dans la police de Miami. Mais l'un comme l'autre commencent à préparer en cachette leur mutation...
Mais pour l'instant, les voilà en guerre contre un des plus puissants baron de la drogue de Floride : Johnny Tapia (Jordi Mollà). Non seulement le bonhomme est coriace, mais il compte en sus s'allier à la mafia russe. En parallèle, la sœur de Marcus, Syd (Gabrielle Union) une agent de la DEA, est d'une part sur la piste de Tapia et, d'autre part, entretient une relation avec Mike...
Avec un important budget de production 130 millions, ce blockbuster répond très largement aux attentes des financiers en engrangeant des recettes deux fois supérieures.
Tout est assez classique dans ce film, et l'on peut quasiment calquer les critiques positives comme négatives du premier opus. Les scènes d'action sont parfaitement réalisées, efficaces et à rebondissement multiples qui font la patte de Michael Bay. Le duo Will Smith/Martin Lawrence -dont les voix françaises reviennent à Greg Germain et Lucien Jean-Baptiste- fonctionne selon les mêmes ressorts, avec un Lawrence faire-valoir du jeune premier Smith. L'humour est au rendez-vous mais fonctionne trop souvent sur de la grossièreté gratuite et une fâcheuse tendance à la misogynie et à l'homophobie...
Par ailleurs, Michael Bay prend ici le parti d' "unifier" les afro-américains, en l'occurence ses héros, avec les latinos qui revendiquent cette solidarité par anticastrisme, le méchant mafieux étant le "plus grand fournisseur d'argent sale de Castro". Michael Mann, dans son Miami Vice, prendra un tout autre parti (moins politiquement correct mais plus réaliste) où les dealers sont Colombiens et alliés avec l'extrême droite et où Cuba représente un asile pour les héros. Deux visions du monde déformées, mais je préfère la seconde.

Des seconds rôles font le lien entre les deux films, comme Theresa Randle, John Salley ou Joe Pantoliano. Bay s'offre en outre une nouvelle recrue de choix en la personne de l'énergique et envoutante Gabrielle Union.

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