dimanche 4 novembre 2012

The Baron

Dernier film de la période blaxploitation pour Calvin Lockhart, qui se n'apparaîtra plus que sporadiquement dans des films (comme Coming to America) ou la série Dynasty...

THE BARON - Phillip Fenty (1977)
Le Baron Wolfgang von Tripps (Calvin Lockhart) est un acteur à succès qui se lance dans le projet de produire un film uniquement avec des actrices et acteurs afro-américains. S'il a tourné plusieurs scènes, il lui faut de l'argent pour boucler le tournage et lancer la distribution. Il emprunte de l'argent à des gens pas fréquentables, comme The Cokeman (Charles McGregor) qui veut être remboursé sur le champ ; lui-même englué dans des dettes envers le prevers et raciste Joey (Richard Lynch).
Pressé par The Cokeman, et pour entrer en fond, le Baron Wolfgang von Tripps est prêt pas à jouer les gigolos auprès d'une riche femme blanche (Joan Blondell)... Cependant, c'est avec l'aide de sa petite copine top model Caroline et son ami Joe (Marlene Clark & Leonard Jackson), que le Baron combat The Cokeman -et ses féroces dobermans- et l'infâme Joey...
Nul doute que les producteurs nourrissaient le secret espoir de faire de ce Baron, incarné par le classieux Calvin Lockhart, un concurrent sérieux à Shaft ou Slaughter. Le héros est un homme presque ordinaire qui se trouve embarqué dans un combat contre la mafia auquel il n'était pas préparé mais dont il se sort avec panache ! Clavin Lockhart s'avère très convaincant dans la peau de ce héros bel homme, intelligent, indépendant, courageux et ambitieux.
La réalisation est signée Phillip Fenty qui débute devant la caméra, après avoir scénarisé Superfly et Superfly T.N.T.
Le casting est assez incroyable, réunissant de grands noms, malheureusement sous-utilisés, comme Raymond St. Jacques et Marlene Clark (qui avait déjà partagé l'affiche avec Lockhart sur The Beast Must Die), elle conclue ici sa courte carrière cinématographique mais est devenue une icône des soul movies.

Quant au soundtrack, il est composé par Gil Scott-Heron ! Celui-ci est déjà connu, notamment son titre "The Revolution Will Not Be Televised", pourtant cette BOF n'a pas eu les honneurs d'une sortie en vinyle, ni récemment en CD.

Il y a au casting un de mes acteurs favoris de l'époque  : Leonard Jackson, l'incomparable Mister Brooks de Five on the Black Hand Side et le héros de Super Spook (puis Car Wash, The Brother from Another Planet, The Color Purple, Boomerang).
Samm-Art Williams joue là son premier rôle sur grand écran (son dernier sera A Rage in Harlem) ; il est surtout un dramaturge et un comédien de théatre, puis dans les années 80 et 90, il se fait scénariste de séries comme The Fresh Prince of Bel Air. Notons encore Charles McGregor (Across 110th Street, Gordon's War, Three the Hard Way, That's the Way of the World, Blazing Saddles, Aaron Loves Angela, Take a Hard Ride), Beverly Johnson (The Meteor Man, How to Be a Player, Good Deeds), Vicki Baltimore (The Wiz).

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